Nos actions

Pour en savoir plus sur les actions de Solidarité Bidonvilles Madagascar :

  • La vente d'artisanat malgache lors d'expositions et marchés d'artisanat assurent le financement des frais administratifs, les fonds pour les micro-crédits et les aides d’urgence distribuées à Madagascar..

    Marchés d'artisanat


  • Les séjours sur place des membres du CA permettent de constater dans quelles conditions fonctionne l'association, aplanir les difficultés éventuelles, établir  des partenariats et nouer des échanges avec les autorités locales.

    Séjours sur place



  • Pour apporter une aide ponctuelle d'urgence en complément des parrainages.

    Aide d'urgence

Marchés d'artisanat

Tout au long de l’année, l’association participe à de nombreuses foires et marchés pour se faire connaître et vendre de l’artisanat malgache au bénéfice de l'association.
Notre stand présente des articles réalisés par les mamans parrainées ou achetés par l’association dans les marchés de Tananarive :

  • broderies,
  • paniers,
  • jouets pour enfants (petites voitures, poupées)...
Les bénéfices de ventes d’artisanat assurent le financement des frais administratifs, les fonds pour les micro-crédits, la participation complémentaire de l’association aux parrainages et les aides d’urgence distribuées à Madagascar.

Séjours sur place

Dominique, Fanja, Jenny, Françoise, Hélène et Antoinette

Chaque année, des membres de l'association se rendent sur place à la rencontre de nos collaboratrices, des mamans et des jeunes.

Objectifs des voyages sur place

  • Constater dans quelles conditions fonctionne l'association,

  • Aplanir les difficultés éventuelles.

Détail des voyages à Tananarive
  • A cette occasion, et autant que possible, l'ensemble des filleules sont visitées.

  • Les contacts ont lieu également avec : la banque (la Caisse d'Epargne chez qui les comptes de chaque famille sont en place), éventuellement les autorités locales et consulaires ainsi que les autres associations présentes sur le terrain afin d'étudier les possibilités d'aide mutuelle.

  • Chaque membre de l'association peut se joindre à ces voyages afin d'aider les responsables au cours de leur mission ou pour visiter leur propre filleule. Bien entendu, ces membres sont parfaitement libres de consacrer le temps qu'ils désirent à des déplacements touristiques.

  • La totalité des ressources de l'Association doit revenir, sous une forme ou sous une autre, aux filleules, à l'exclusion de ce que nous attribuons au personnel malgache.

Objets à emporter 

Merci de nous faire parvenir ce que vous pouvez afin que nous puissions le distribuer plusieurs fois par an dans les bidonvilles :

  • des petits dictionnaires de français (format poche),

  • des échantillons de parapharmacie, savonnettes, shampoing d'hôtel,

  • des cahiers, crayons gommes et tout le petit matériel scolaire.

Avant de partir, prenez le temps de lire notre lettre de conseils aux futurs voyageurs.

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Voyage à Tananarive 2024 - Compte-rendu d'Hélène Verdier

COMPTE-RENDU DE MISSION 
Du 25 septembre au 15 octobre 2024
Mission de rencontres avec les mamans et les jeunes, mission pour vous représenter, vous les marraines et les parrains auprès d’eux, mission de mise au point, mission de préparation aux études supérieures, mission surtout de rappel des droits et des devoirs que donnent les parrainages, beaucoup de volets qui apportent beaucoup de questions et de demandes de précisions des deux côtés.
Après le grand pique-nique qui nous a permis de rencontrer presque tout le monde, nous avons pu rencontrer une trentaine de mamans chez elles, nous avons pu constater les progrès faits par certaines, c’est grâce à votre aide qu’elles peuvent améliorer l’isolation, en carton, la toiture, en tôle, et même déménager pour aller vers un lieu plus sécurisé ou moins sujet aux inondations ou aux éboulements.
Nous avons coupé les trois semaines de visites intenses par une journée au Croc-Farm, ferme d’élevage de crocodiles, en périphérie de Tana, un moment sans pollution mais avec beaucoup de poussières. Des crocodiles calmes, nous avons vu une réaction de l’un d’eux car un visiteur essayait de le chatouiller à travers la grille, la gueule était impressionnante et nous avons invité nos AS et notre chauffeur à goûter avec nous à la viande blanche de croco, grillée elle est un peu sèche.
 
Nous avons aussi vu une exposition de photos et de sculptures, exécutées par des femmes africaines, exposition gratuite que nous avons conseillée aux jeunes.
Nous avons eu, enfin, l’occasion de participer à l’arrivée du container parti en juin de Lyon, et nous avons, avec nos AS, récupéré nos cartons, donné à notre amie ophtalmologue ceux contenant le matériel médical envoyé, puis passé avec nos 3 AS une bonne partie de la journée à faire le partage du matériel scolaire, des savons, et des échantillons de cosmétiques pour les mamans et les jeunes, nous avons préparé ainsi 120 petits sacs qui leur ont été remis le week-end passé pendant les réunions mensuelles.
Pendant ces mêmes réunions, les mamans et les jeunes qui n’ont pas de livret de caisse d’épargne ont reçu leur virement trimestriel d’octobre, les livrets pour les autres avaient été alimentés par Fanja au début du mois.
Et comme d’habitude nous avons assisté à la messe dominicale du Père Pedro, toujours autant de monde, entre 5 et 7.000 personnes pour une messe de 3 heures, des chants et des danses viennent animer ce moment très important pour toutes ces personnes que le Père Pedro sort des tas d’ordures et des endroits insalubres de Tana depuis 35 ans.
Ces personnes hommes et femmes travaillent dans les carrières et cassent les cailloux pour réparer les routes, pavés et gravillons sont nécessaires.
Et cela le lendemain du mariage de Dinan.
Nos assistantes sociales, Antoinette et Jenny, et notre comptable, Fanja, avaient prévu un planning chargé mais facile à suivre, merci à elles pour leur disposition et leur présence attentive.
Merci aussi à Françoise et Dominique qui sont venus avec moi, l’équipe a bien fonctionné, rencontres, questions, photos, et notes prises pour les comptes-rendus, échanges tous les soirs pour vérifier les informations récoltées par chacun.
Et merci à Dominique qui m’a évité de chuter plusieurs fois dans les sentiers abrupts des collines de Tana.

Voyage à Tananarive 2024 - Compte-rendu de Françoise Charra et Dominique Convert

COMPTE-RENDU DE MISSION 
Du 25 septembre au 15 octobre 2024
Cette mission n’était pas tout à fait comme les autres. Cette année, deux personnes nous avaient quittés, Jacques et Marthe.
Jacques, mon mari, c’est grâce ou à cause de lui si je suis à Madagascar ; c’est lui qui a commencé cette aventure avec notre ami Yvan et notre amie Claire ; une fois de plus je l’ai suivi, contaminée par son enthousiasme et c’est en pensant toujours à lui que je continue.
Marthe,  notre amie malgache que j’ai connue en 2002 lors de mon premier voyage ; elle était toujours là, nous accompagnant, nous guidant, nous conseillant ; toujours disponible, toujours de bonne humeur.
Tous les deux me manquent, certes de façon différente, mais je sais que leurs regards bienveillants nous ont accompagnés pendant tout le séjour.
Si Tananarive change d’année en année, une chose de change pas, c’est la misère. Tana est une ville bruyante, en perpétuelle évolution, des constructions qui poussent comme des champignons mais qui ne sont pas habitées, des travaux de réfections de la chaussée qui créent des embouteillages monstres, une prolifération de deux roues, avec moteur ou pas…. Nous avons vu, pour la première fois, des « vélos taxis» et des « motos taxis » Et au milieu, les gens qui essaient de vendre ce qu’ils peuvent, qui tendent la main dès qu’un wahasa passe, qui dorment par terre profitant d’un rayon de soleil pour se réchauffer.  Je vous laisse imaginer la pollution !!! Nous apprécions le calme dès que nous pouvons sortir de ce tourbillon de vie.
Tana et sa périphérie souffrent de délestage d’électricité, quartier par quartier, 2 délestages par jour environ, parfois pendant 2 ou 3 heures, ce qui handicape fortement les mamans couturières qui disposent maintenant de machines électriques.
Il y a également de grosses difficultés d’approvisionnement en eau ; des camions citernes doivent alimenter les différents points d’eau pour permettre à la population de se ravitailler.
Les familles : nous constatons, avec joie, des améliorations chez la plupart des mamans parrainées. Amélioration dans leur habitat et surtout dans leur attitude ; elles sont plus sereines, plus ouvertes ; sachant que les enfants peuvent  aller à l’école, elles sont plus disponibles pour leur emploi ;  on sent chez elles une envie d’évoluer pour leur famille ; certes, certaines traînent des pieds (2 mamans me viennent à l’esprit), se contentant de pleurnicher et de demander une augmentation du parrainage ; il leur est bien rappelé que nous ne faisons pas de l’assistanat mais que nous sommes là pour les aider.
Nous avions bien répété à Antoinette et Jenny, lors de notre arrivée, que les mamans ne doivent pas nous préparer à manger lors de nos visites ; nous savons que pour elles c’est leur façon de nous remercier mais nous savons aussi que c’est pour elles de grosses dépenses ; je vous assure que poisson frit, riz et rougail tomate à 10 h le matin, c’est un peu difficile pour nos estomacs d’occidentaux, même si c’est très bon ; et nous ne pouvons pas refuser…. la consigne a été respectée et nous avons trouvé, chez chacune, du soda, du bonbon anglais (limonade très sucrée) et des petits gâteaux.
Les mamans sont très curieuses vis-à-vis de leur marraine ou parrain ; que font-ils, où habitent-ils, leur âge… SVP, envoyez leur un petit mot de temps en temps, une simple carte postale, elles seront tellement contentes d’avoir de vos nouvelles ; et une photo de votre famille les comble de joie et elle sera épinglée sur le mur de leur maison.
Cette année encore, nous avons fait un grand pique-nique où toutes les familles étaient conviées ; matinée consacrée aux jeux pour les plus jeunes et même les plus grands  et organisés par les étudiants et les assistantes sociales ; puis repas et chacun a repris le chemin du retour car certaines familles habitent loin ; tout le monde apprécie cette rencontre qui nous permet à la fois de voir tout le monde et à la fois de pouvoir discuter individuellement avec chacune des mamans ou chacun des étudiants ;
Les assistantes sociales nous ont dit qu’elles pensaient déjà à un lieu pour l’année prochaine, preuve que cette façon de faire à l’approbation de toutes et tous ; il faut dire que ces rencontres sont plus chaleureuses que lorsque nous rencontrions les familles dans une salle de classe où nous avions l’impression d’être des professeurs et où personne n’osait s’exprimer.


Les étudiants : Il est souvent difficile de voir les étudiants chez eux pendant notre séjour car ils sont en cours ou travaillent, ayant quelques fois un petit job à côté de leurs études ; nous avions donc demander à les voir, par groupe de 5 ou 6 à l’hôtel ; tous n’ont pas répondu à notre appel mais nous avons pu rencontrer la plupart d’entre eux ; ces rencontres ont facilité la discussion entre nous, divers sujets ayant été abordés ; commençant à nous connaître, ils sont plus à l’aise pour nous parler et n’hésitent pas à nous poser des questions sur l’association, sur nous, sur vous, sur la façon dont ils voient leur avenir ; ces rencontres ont été très riches en discussion et nous étions obligés de leur rappeler qu’il était bientôt l’heure de partir car il allait faire nuit…. comme des parents avec leurs enfants !!!
Dans l’ensemble, les résultats sont bons ; certains parrainages se terminent car soit les études sont finies, soit pour des raisons personnelles (mariage, bébé en route ou déjà arrivé…), d’autres arrivent car beaucoup de jeunes ont eu leur baccalauréat et veulent donc continuer en université ;
Beaucoup de ces jeunes voudraient partir travailler à l’étranger, le Canada ayant actuellement le vent en poupe ; sans les dissuader, nous les avons mis en garde des dangers qui peuvent les attendre ; nous leur avons conseillé de bien se renseigner, de ne partir que s’ils ont un contrat signé, soulignant le coût de ces voyages qui ne pourra pas être pris en charge de l’association ; mais l’herbe est toujours plus verte à côté….
Nous leur avons rappelé, et martelé, qu’ils devaient nous transmettre le justificatif de leur inscription, leurs relevés de notes, les attestations de passage en année supérieure et qu’ils devaient, au cours de l’année universitaire, donner des nouvelles à Antoinette ou Jenny, faute de quoi le parrainage pourrait être suspendu ou même arrêté ;
De l’avis de toutes et tous, ces rencontres sont à renouveler lors de notre prochain passage.
Le mariage : Nous avons été invités à la cérémonie de mariage de Dinan, étudiante parrainée par Jacques ; nous n’avions pas la tenue adéquate mais personne n’a eu l’air de s’en formaliser ; je crois que tant la mariée que sa maman, qui est encore parrainée, étaient très émues de nous voir et au diable la tenue ;
La mariée dans sa robe de princesse ; le marié en costume trois pièces, chemise blanche et nœud papillon, les demoiselles d’honneur et les petites filles en robe rose, les garçons d’honneur et les petits garçons en pantalon noir, chemise rose, bretelles et nœuds papillon, ils étaient tous très beaux et très joyeux ; il paraît que la fête a été très belle ;
Quand on sait les sacrifices faits et le travail supplémentaire effectué, la maman avait fabriqué 10 000 briques afin de financer le mariage de sa fille, on ne peut dire que « CHAPEAU » ; et même si certains que tout ce « tralala » est bien inutile, pour nos amis malgaches c’est un moment très important de leur vie et une occasion de se retrouver et d’oublier, le temps d’une journée, leurs difficultés quotidiennes ; comment leur en vouloir…. Et de voir la joie dans leurs yeux, c’est du bonheur pour nous aussi.
Toutefois, un seul petit bémol personnel et je sais que Jacques aurait pensé la même chose : Dinan a arrêté ses études pour travailler car un bébé est en route…. mais c’est là notre vision d’occidentaux !
 
C’est fini pour cette année ; mais je ne peux pas finir sans dire un grand merci à Antoinette, Jenny et Fanja pour leur accueil, leur disponibilité et leur travail ; sans elles, rien ne serait possible.
Merci à Tiny, notre chauffeur, qui nous a conduit dans les endroits improbables, dans les conditions de circulation difficiles, sans perdre son flegme et sa bonne humeur.
Merci à toute l’équipe de l’hôtel Anjary pour leur accueil et leur bienveillance à notre égard. Après des journées bruyantes et fatigantes, il est agréable de retrouver un peu de calme et la sécurité de l’hôtel ; on s’y sent presque comme à la maison, entourés d’amis.
Merci à toutes et tous et à bientôt…..

L'aide d'urgence

Il s’agit de soutenir ponctuellement des structures ou des personnes en cas de maladie ou d’événement exceptionnel.

Si vous parrainez une famille qui vous informe de difficultés exceptionnelles, parlez-en à l’association qui est seul juge de l’opportunité d’une aide et peut vous apporter son avis.

D'autre part, l’association peut aussi palier de façon très rapide à ce type d’aide d’urgence.

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